[18/11/03- midi apm] Isolement (John Kelly)

John se réveilla après quelques minutes. Il n'avais aucun souvenir du transport de sa personne vers les cellules. Quand il se réveilla, la première chose qu'il se dit ce fut: Pas encore...

Voilà ce qui venait de confirmer sa théorie, les humains en voulaient vraiment à John pour être ce qu'il était. Maintenant coincé, John n'avait plus aucun moyen de s'échapper. Il se rendit finalement à la porte pour examiner la seule sortie de la pièce. Bien évidemment, elle était fermé à clé et aucun moyen de la défoncer.

John regarda par la vers l'extérieur de la cellule. Une caméra lui filmait directement le visage à l'instant. Fort probable qu'elle parvenait à filmer toute l'intérieur de la pièce. Lorsque John se retourna pour voir à l'intérieur, il en remarqua un deuxième, facile d'accès. John saisit la seule chaise de la pièce et il la porta au pied de la caméra. Ensuite, il grimpa sur la chaise et il mit la caméra hors d'usage en quelques secondes. Il arracha quelques fils et il défit la caméra de son support pour finalement la briser au sol. Voila, bien que cela ne fut guère utile, au moins ça faisait du bien à John de se défouler sur quelque chose.

Alors qu'il descendrait de la chaise, sa jambe blessé toucha en premier au sol. Une douleur vive s'empara de lui. John du boiter jusqu'au lit. C'était pathétique de voir que les terriens ne s'occupaient que très peu de leur prisonnier. C'est d'ailleurs pour cette raison que John croyait que ses heures étaient maintenant comptées.

Il saisit la taie d'oreiller et il s'en servit à titre de garot temporaire. John serra de toute ses forces. La douleur était violente, mais John ne grincha pas. Il ne voulait pas sembler faible face aux terriens.

John regarda l'homme qui arriva vers lui en tendant les mains. Il portait un uniforme de soins, probablement pour venir l'aider à soigner sa plaie à la jambe, bien que peu douloureuse maintenant.

John alla s'assoir sur le bord du lit et il resta la, sans bouger, même à la suite du commentaires du garde qui menaçait de le rezatter. Bien malin celui qui se prenait pour le plus fort, alors qu'il avait une arme.

À la demande de l'homme, John defit le garrot temporaire qu'il avait fait. Cours de survie 101 en fait. S'il avait eu plus de temps de matériel, il aurait été en mesure de tout faire lui-même.

Pour faciliter le travail, John déchira ses pantalons autour de la plaie. De toute façon, il était déjà fini, alors aussi bien les achever. Le sang coulait, mais la vitesse avait ralentie de beaucoup. Maudit soit ce Brian, si l'artère avait été touché, John serait mort, c'est bien certain.

Alors que l'infirmier semblait vouloir commencer à soigner John, ce dernier lui saisit le poignet rapidement et fermement. Alors que la panique semblait s'emparer de l'homme et que le garde pointa son arme sur John, le prisonnier lui dit:

- Attendez Monsieur, je suis allergique à la pénicilline... je voulait que vous le sachiez.

Je relacha l'homme, espérant que le vent de panique était maintenant tombé