Jonas arpente les couloirs en direction de l’infirmerie.
'C’est bien calme comparé à ces dernières heures, mais bon, j’ai retrouvé mon milieu donc ça doit jouer aussi sur mes impressions. Si la personne est sereine ou sans émotion négative ou exagérée, le gaz doit avoir un effet mineur. J’ai plus que ce mal de crane et la douleur dans le bras mais j’arrive à passer outre. C’est étrange, le bien être mental serait sublimé par ce gaz et prendrait le dessus sur la douleur. Un peu comme si j’étais sous l’effet d’un euphorisant.'
Il approche de l’infirmerie devant laquelle se trouve un garde en tenue.
Le garde l’observe, regarde le bras déjà soigné et l’allure décontracté de jonas
Désolé, vous devez retourner dans vos quartiers
*Jonas cligne plusieurs fois des yeux sous l’effet de l’incompréhension*
Mais je dois rentrer la dedans, j’ai des choses y faire.
Hormis le personnel nécessitant encore des soins, les
membres de la mission sont consignés dans leurs quartiers.
'Ils ne vont pas m’en empêcher maintenant, ce n’est pas possible. Je dois la voir, lui dire pourquoi je suis parti comme ça. Hors de question que je reste dehors.'
Poussez-vous et laissez-moi rentrer.
*Repoussé gentiment par le garde dans un premier temps, Jonas semble s’énerver à vu d’œil, sa respiration se fait plus forte, plus lente. Les poings se serrent, le sang bat dans les tempes augmenté par le mal de crane qui
revient au galop.*
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