en cas avec un prisonnier ^^

John entra dans la mess et la première chose qu'il fit c'est de regarder qui était à l'intérieur. Il faisait cela par réflexe, mais également par sécurité car on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber. Il n'y avait pas énormément de monde, et tous étaient groupés en train de discuter.

John suivit Cassandra qui lui expliquait le fonctionnement de la cafétéria. John inclina la tête et il s'empara d'un cabaret pour prendre quelques assiettes. Des protéines, il lui fallait des protéines. Un steak, oui c'est cela. Ensuite, il prit un grand verre de jus de légumes, on avait jamais trop de légumes. Une petite salade comme entrée et pour désert, une banane et une pomme.

Quand John termina, il tourna sur place pour constater que Cassandra avait déjà prit une place pour John. Donc, ce dernier traversa la salle pour aller s'assoir aux cotés de la jeune femme.

Il déposa le cabaret d'abord pour ensuite tirer sa chaise. John constata qu'il lui manquait quelque chose pour manger. Il allait se relever lorsque Cassandra lui posa une question sur ses rêves. Il s'arrêta net et il regarda Cassandra, tout en essayant de se rappeller. Il fit signe de non de la tête et il dit:

- Vous savez, rien n'est très net, tout est flou. Les images sont flous, les sons sont en échos et il fait noir la majorité du temps. Il m'arrive de voir une silouhette, mais sinon, mis à part le passage de la porte des étoiles, il n'y a rien qui fait de la lumière. Pardonnez-moi. Même que, je dois vous avouer que la femme dit un tas d'autres choses, mais je ne peux que comprendre que lorsqu'elle me dit de partir.... je suis vraiment désolé

John se leva et fit un bref signe à Cassandra de ne pas bouger. Il s'en voulait vraiment de ne pas pouvoir donner plus de réponses à Cassandra, mais pour le moment, il se dirigea vers les ustensiles pour s'en saisir de quelqu'uns. Il vit également des serviettes de papier. John en empoigna quelques-unes. Il tourna sur lui-même avant de regarder à nouveau Cassandra. John s'arrêta sur place, la regardant en train de boire une gorgée de son café. Elle avait, quelque chose en elle, quelque chose que John ne parvenait à saisir, mais avec ses cheveux qui glissaient sur ses épaules, ses yeux qui étaient si curieux, mais surtout son sourire et son caractère aussi gentil, il y avait quelque chose en elle d'angélique. Lorsque la jeune femme le regarda étant donné qu'il prenait trop de temps, John lui sourit avant de revenir à sa place. John s'assit et il déposa ses ustensiles. Il ajouta:

- Docteure Frasier, je voudrais vous remercier pour avoir fait ce que vous avez fait depuis mon réveil. Vous tentez de m'aider et c'est très noble pour vous, surtout quand en considérant que je ne suis qu'un simple inconnu.

John fit un demi-sourire avant de retourner à sa salade. Il prit une bouchée qu'il avala. Ensuite, il ajouta:

- Ceci dit, je ne sais pas du tout ce qui m'est arrivé, je ne sais pas qui est cette femme et je ne sais pas pourquoi j'utilisais cette porte des étoiles pour mes déplacements.

Il déposa sa fourchette avant de regarder Cassandra dans les yeux et de lui dire:

- Mais, j'espère vraiment ne pas vous décevoir. Lors de mon prochain flash, je prendrai des notes et je m'efforcerai de découvrir qui elle est.

John inclina la tête lorsque Cassandra approuva son idée d'écrire tous ses rêves. Il n'aimait pas beaucoup devoir se rappeller ses rêves horribles, mais pour les besoins de la causes, ce n'était pas comme avait le choix.

Lorsque Cassandra commença à manger sa pointe de tarte à la main, John rit un peu et il dit:

- Attendez, je crois qu'il me reste un outil de disponible.

John fouilla dans sa petite montagne d'ustensiles qu'il avait emporté. Il lui tendit une fourchette et il dit:

- Je crois que celui-ci fera l'affaire. Je ne suis pas un professionel dans la nourriture, mais il me semble approprié

Il la déposa sur son cabaret et John se rassit confortablement au fond de sa chaise. Il était maintenant devenur silencieux, écoutant Cassandra qui lui parlait de sa façon bien à elle de manger sa tarte bien que John avait raison de penser d'utiliser l'ustensile qui s'appellait fourchette. Puis, venant de nul part, John sourit à nouveau. Il émit un soupir et il dit:

- Dre Frasier, plus je vous écoute parler, et plus je me demande si je veux vraiment retrouver la mémoire. Mettez-vous un peu dans ma situation, j'ai le choix entre écouter un rêve obscur qui me dit de partir, suivit d'une explosion, ou bien vous regarder manger votre tarte à votre manière et vous regarder sourire. Je pense que le choix est simple

John baisa la tête pour se dire dans sa tête le reste de sa pensée:

''Bien que je demeure avec les réflexes étranges''

John leva la tête pour regarder la porte. Il ajouta:

- Regardez comment ceux qui rentrent me regarde, on dirait que je suis comme de la vermine pour eux

John fixait toujours la porte mais il n'y avait aucun mouvement. Et puis, au bout de 30 secondes, deux hommes entrèrent dans la salle. Dès qu'ils remarquèrent que John y était, les deux hommes passèrent à coté de lui pour se diriger vers la nourriture, le second l'accrocha volontairement sur l'épaule blessée. Lorsque Cassandra voulu se lever pour dire quelque chose, John leva lentement la main pour lui dire de ne rien faire en faisant signe de non de la tête. Allait-elle l'écouter?

La jeune femme hocha la tête en entendant les doutes du jeune homme en face d'elle. Elle baissa les yeux sur ce qu'elle prit pour un jolie compliment.

Ce choix vous appartient après tout. Vous avez le droit de désirez une nouvelle vie. On ne peut vous obliger à rien.

Elle relève les yeux et plonge son regard dans le sien.

Citation :

- Regardez comment ceux qui rentrent me regarde, on dirait que je suis comme de la vermine pour eux

En entendant ces mots, elle reporte son regard sur l'entrée et effectivement s'appercoit pour la première fois les regard méfiants de la part des soldats. Elle fait une légère grimace et est prête à se lever pour exprimer son point de vue mais se retient. Quand les deux jeunes lieutenants passent en bousculant John de façon délibérée, elle serre le poing et malgrè le geste du visiteur, elle se lève.

Hé vous deux!!
Les appostrophe-t-elle.
Ce n'est pas par ce qu'il est étranger qu'il faut le traiter ainsi.

Elle se tient droite et les observe avec des éclairs dans les yeux. Les deux soldats se retournent et la toise de haut en bas avant de poser les yeux de nouveau sur John avec un léger sourire.

Alors notre chère Cassandra prend la défense d'un E.T en infiltration? Attention miss, ranges ton coeur soigneusement avant qu'il ne te l'écrabouille comme il a sonné les gardes de sa chambre ce matin...

Cass grimace et hausse les épaules.

Vous êtes trop bêtes...

Elle secoue la tête et attrape sa tasse et son assiette pour les ranger.

Venez John, il se fait tard et je dois vous ramener à l'infirmerie avnt que ma mère ne lance les recherches dans toute la base...

Elle lui adresse un sourire et l'attend pour sortir de la pièce.

John avait assisté à la scène, regardant Cassandra tenta de défendre John de ses soldats qui manquaient de maturité. Dès qu'il entendit les deux hommes insulter Cassandra, c'était comme si John se déconnectait de la réalité. À ce moment précis, tout ce qu'il entendait de la part de la conversation devint flou. Des tas de données arrivaient à John sur les aspects physiques des hommes, que ce soit le poids, la grandeur, s'ils étaient gauchers ou droitiers... John reconnaissait tous les signes qui pouvaient l'aider à savoir ces informations.

Il regardait également le reste de la pièce, analysant la quantité de soldats, s'ils avaient des armes, mais également il regardait s'il y avait des objets qui pouvaient l'aider pour combattre.

Quand il se leva lentement, son attention fut attirée par les paroles de Cassandra. Il tourna la tête pour regarder la jeune femme. John n'avait rien compris de ce qu'elle avait dit. Mais il la regarda près de la porte, et il remarqua également qu'il ne restait que ses assiettes à lui sur la table. John inclina la tête à l'attention de Cassandra et il se saisit de son attirail qu'il allait déposé à la même place que Cassy avait déposé son assiette et sa tase de café.

Une fois que tout était bien rangé, John se secoua les mains et il franchit la porte avec Cassandra, avant de poser un dernier regard aux deux soldats.

Une fois à l'extérieur, John dit:

- Je vous suis, encore une fois, très reconnaissant Cassandra. Mais, vous n'aviez pas à faire cela, j'aurais dû agir autrement...

Il s'arrêta en saissisant le bras de Cassandra, doucement. Il dit:

- Agissez-vous toujours de la sorte face à vos patients ou bien j'ai droit à un traitement de faveur? Vous ne devriez pas... vous ne devriez pas faire...

Le visage de John se couvra de sueur rapidement. Il porta sa main au front, ayant très mal à la tête, une migraine de très forte intensité venait de le frapper. John se plia en deux tellement la douleur était intense. Quelques gouttes de sueur tombait de son front. Il se mit à penser à ce qu'il aurait dû faire dans cette cafétéria, comment il aurait dû s'en prendre à eux pour avoir fait du tort à Cassandra.

John entendait ce que Cassandra lui disait. Il se releva doucement, toujours le visage en sueur, il posa ses deux mains doucement sur le visage de la jeune femme, comme pour lui tenir la tête pour ne pas qu'elle le quitte du regard et il lui dit:

- Cassandra, écoutez-moi. Je ne suis pas un homme qui mérite cette attention.... argh.... j'ai imaginé que je m'en prennais aux deux soldats... Ils vous ont fait du mal.... vous ne méritez pas cela....

John posa un genou au sol et sa main droite sur la tête. La douleur était très intense. Il ne cessait de regarder vers la porte de la cafétéria. Ils étaient là, les deux hommes, John pouvait facilement les avoir. John avait des yeux de tueur, de prédateur, il était capable de défendre Cassandra. Mais quand il regarda à nouveau Cassandra, son regard changea pour celui d'une personne qui était en détresse et qui suppliait. Il dit:

- Aidez-moi

Ce n'est rien John... Laissez tomber, il ne faut pas leur répondre. Ils n'attendent que ca...

Cass était prête à se rendre de nouveau à l'infirmerie lorsque John lui saisit le bras. Ecoutant ses mots, elle lui sourit doucement.

Je fais toujours très attention à mes patients ... C'est mon plus grand d..

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le jeune homme devant elle posait genou à terre en se tenant la tête. Elle fronce les sourcils et appelle un soldat qui passe par là lui ordonnant d'aller trouver le Major Frasier.
John se relève et lui place les mains sur le visage. Cass met un temps à réagir, elle pose doucement ses mains sur les avant bras du visiteur. Son coeur bat la chamade, est-ce dut à la situation ou à l'homme?... Elle sent que le poul de John est presqu'aussi rapide que le sien.

Citation :

- Cassandra, écoutez-moi. Je ne suis pas
un homme qui mérite cette attention.... argh.... j'ai imaginé que je
m'en prennais aux deux soldats... Ils vous ont fait du mal.... vous ne
méritez pas cela....

Il ne faut pas dire celà...
La voix de la jeune femme est très douce, elle cherche à le rassurer.
Vous ne devez pas vous mettre dans un état pareil pour ça... Ce n'est pas grave et puis ce n'était pas vraiment méchant.

Puis John s'effondra de nouveau. Cass suivit le mouvement des yeux puis s'agenouilla à côté de lu. Elle remarque le changement de cractère dans le regard du jeune homme et retient un instant son souffle. Doucement, elle pose sa main sur la joue de John, espérant le ramener vers elle.

La supplication la surprend. Elle glisse sa deuxième main dans celle du jeune homme et le regarde dans les yeux.

Ne vous inquiétez pas... On va vous aidez... Je ne vous laisserais pas ainsi... Essayez de vous relever

Avec une grande douceur, elle tente de le relever pour le diriger vers l'infirmerie.

John entendit Cassandra qui lui disait qu'elle allait l'aider. Ces paroles l'apaisèrent grandement. Il sentit la main de la jeune femme qui saisit la sienne et le fait qu'elle tentait de l'aider à se relever.

John décida de tenter de suivre le geste de la femme, et il ignora la douleur à la tête. Il se releva, non pas sans peine, mais surtout avec l'aide de Cassandra, cela semblait plus facile. Une fois debout, John regardait à gauche et à droite, instinctivement, comme s'il cherchait le chemin de l'infirmerie.

Ils commencèrent à se diriger vers l'infirmerie quand John sentit une nouvelle vague de douleur tenter de s'en prendre à lui. Il failli tomber à nouveau mais Cassandra fit preuve d'une grande force physique en parvenant à le maintenir sur ses pieds.

Le marche semblait être interminable pour John, l'infirmerie était bien trop loin. Il respirait fortement, tentant de ne pas penser à la douleur. Il vit des visions dans sa tête, encore une fois des analyses du comment il pourrait faire valser les deux soldats, mais John faisait signe de non de la tête vigoureusement. C'était comme d'avoir un pouvoir, mais ne pas savoir le contrôler. John ne savait que faire.

Arrivé à un carrefour, sans même que Cassandra ne puisse dire quelque chose au sujet du carrefour, John demanda:

- En général, votre mère adoptive met beaucoup de temps à venir? Je constate que vous commencez à manquer de force vous-même.

John ne parvenait pas à saisir toute sa force pour se tenir sur ses deux jambes lui-même. La douleur était vraiment intense qu'il avait énormément de difficulté à marcher

Le couple a du mal a marcher lorsqu'ils arrivent au carrefour et que John exprime sa peur de ne pouvoir arriver seul jusqu'à l'infirmerie. C' est à ce moment là, qu'ils recroisent le soldat qui était partit avertir le DrFrasier. Voyant la scène, il se permet de se placer de l'autre côté de John pour aider Cassandra à le soutenir.

Je vais vous aider...

Merci *répont-elle doucement*

Sans savoir pourquoi, elle jette un coup d'oeil rapide à John, espérant que celui ci accepte.

L'infirmerie n'est plus très loin... Juste quelque mètres John, après vous pourrez vous reposer...

Quand John entendit le soldat vouloir venir les aider, il leva la tête pour le regarder. Il fit signe de oui de la tête et il enleva son poids de sur Cassandra pour s'appuyer sur le soldat. Il avait l'air d'un bon soldat, un homme qui voulait aider les autres, c'est ce que John avait décelé en lui au premier coup d'oeil.

John s'écarta un peu de Cassandra pour que cette dernière puisse se reposer un peu. On pourra dire tout ce que l'on voudrait, il est vrai que les femmes ont une force physique et une endurance moins développées que les hommes, donc John voulait la laisser se reposer un peu.

Il s'appuya fermement sur l'épaule du soldat. La douleur était tellement intense que ses jambes en étaient faibles. Ensembles, les deux hommes commencèrent à faire quelques pas en direction de l'infirmerie. John sentait son pouls le frapper violement sur sa tempe.

Il se rappellait son dossier médical, il y avait quelque chose qu'il l'avait marqué. Il demandan à Cassandra:

- Cassy, quand vous avez osculté ma tête avec les rayons-X, il y avait une pièce étrangère, je l'ai vu dans mon dossier médical. Qu'est-ce que c'est?

En disant cela, le soldat ouvrit la porte de l'infirmerie. Il y avait divers infirmières qui étaient là, près à accueillir John. Le soldat avait bien fait son travail. Maintenant, John était couvert de sueur de la tête au pied. Ses vêtements étaient trempés comme s'il rentrait à l'intérieur après grosse averse.

Il attendait la réponse de Cassandra et après il allait pouvoir se coucher pour se reposer, faire tomber cette satanée douleur qui le faisait souffrir.