Arrivé d'un prisonnier

Au début, John écoutait Cassandra avec grande attention. Il était un prisonnier ici, et elle parlait de planète, de monde et une base ultra secrète. Mais, après son discours et qu'elle demanda à John de rester ici pour son bien, John eut un sourire en coin et il dit:

- Non, n'essayez pas, il s'agit d'une expérience psychologique docteure. Vous tentez d'évaluer les comportements des gens alors que vous leur dites cela, ce n'est pas gentil.

John s'avoua vaincu pour ce qui était de retrouver ses vêtements. Ce n'était pas très important, il allait en retrouver d'autre. Sur ce, il se dirigea vers la porte, étant donné que Charlie était parti chercher quelqu'un au briefing. Malgré les protestations du docteure Frasier fille, John ouvrit la porte pour se retrouver face à deux gardes qui se retournaient vers lui.

John regarda les yeux des soldats et il vit qu'il n'allait pas hésiter à lui faire du mal si John était trop insistant. Sans attendre, John frappa le premier garde dans le ventre pour ensuite se retourner vers le second et le frapper à la gorge. Il saisit l'arme de poing de ce garde pour frapper le premier garde sur le sternum et à la tête ensuite à l'aide du manche de l'arme. Finalement, en se retournant, il frappa le deuxieme garde, toujours avec l'arme, sur le flanc.

Ce que John se souvint c'est qu'il tenait l'arme, mettant en joue les deux gardes au sol. Doucement, John regardait l'arme, comme surpris de la situation dans laquelle il se retrouvait. De sa main droite, il tira sur l'arme pour finalement la séparer en deux. Il laissa tomber l'arme et il regarda la docteure Frasier pour lui dire:

- Qu'avez-vous fait de moi?

Brian arrive et voit le prisonnier braqué deux soldats à terre avec un pistolet. Puis il rend l'arme inoffensive et la laisse tomber comme surpris de la situation.

*On m'a dit qu'il ne se souvenait de rien mais son corps lui se rappelle l'entraînement qu'il a subit.*

- On ne vous a rien fait, en tout cas on n'a pas eu le temps.
Brian reste sur ses gardes, mais il s'avance sans agressivité.

Brian regarde les deux hommes à terre.
- Beau boulot, ils ne vont pas vous aimez à leur réveil, vous pouvez en êtrecertain.

Brian regarde Cassandra sans vraiment perdre du vue le prisonnier et évalue sielle a le moindre signe de blessure.
- Cassandra encore du boulot aujourd'hui. (Sourire en coin).
Il reporte complètement son attention sur leur visiteur.
- Vous vouliez déjà nous quittez, pourtant je crois que nous sommes les seuls a pouvoir essayer de vous aidez.

John regardait Cassandra quand il entendit une voix derrière lui qu'il lui affirmait qu'ils ne lui avaient rien fait encore, par manque de temps. Était-ce de l'ironie, ou bien la vérité. Dans un cas comme dans l'autre, John ne comprit rien du tout.

Il garda le silence jusqu'à ce que l'homme lui parle du fait que les deux soldats ne l'aimeraient pas à son réveil. Il lui répondit:

- Si vous croyez que cela m'intéresse, vous devez savoir que nous ne pouvons plaire à tout le monde, mais je ne pense pas que vous êtes inconscient à ce point

John resta debout, écoutant le nouveau venu discuter rapidement avec Cassandra avant de parler à nouveau à John sur le fait qu'il ne pouvait pas retourner chez lui et qu'ils étaient les seuls à pouvoir l'aider. John leva un sourcil et il regarda l'homme avant d'ajouter:

- Merde, pour qui vous croyez vous, à savoir que vous êtes les seuls encore en vie ici. Vous n'avez qu'à m'indiquer la sortie et je saurai bien me débrouiller.

John commença à se masser le front de la main gauche, tenta de camoufler les gouttes de sueurs qui commençaient à perler de son front. Il glissa sa main jusqu'à son oreille, pour la boucher comme pour se cacher d'un bruit très fort. Il ajouta:

- Dire que vous êtes les seuls à pouvoir m'aider est pratiquement pour se prendre pour. Donc, à moins que je me retrouve devant Dieu lui-même en ce moment, je pense que vous êtes bien un simple mortel, comme moi. Alors, pourquoi croyez-vous être les seuls à pouvoir m'aider?

John ferma les yeux pendant 2 secondes, rien pour que quelqu'un puisse lui sauter dessus. Le braquer d'un arme peut-etre, mais il avait mal à la tête et peut-etre que cela lui ferait du bien. Alors, il ajouta quand il ouvrit les yeux:

- J'ajouterais même, comment comptez-vous réellement m'aider? En m'indiquant le chemin de ma mémoire ou bien en mettant fin à mes souffrances? Vous voyez, monsieur, il y a de multitudes façon de venir en aide à un autre, mais la façon que vous proposez, est-ce celle que je souhaite?

Rien à faire, la douleur à la tête était très intense. John fit deux pas par en arrière pour entrer dans la pièce et il s'appuya lourdement sur la petite table à coté de la porte d'entrée, sans perdre le contact visuel avec l'homme en question

- Vous êtes génial vous savez, vous faites les questions et les réponses tout seul. Pourquoi nous serions les seuls à pouvoir vous aidez. Disons que nous, on ne vous prend pas pour un dingue. Je me
demande pourquoi d'ailleurs ? (Brian lève un sourcil) *Teal’C aurait été
fière de moi.*

Brian suit le mouvement de retrait de John.

- Et puis vous avez utilisé notre système de voyage sans notre autorisation et nous sommes les seuls avoir les clés.
Brian voit une image nette du sergent chef de tournant une clé pour lancer la porte.

- Quant à savoir la manière dont vous souhaitez être aidé, il faudrait nous l’indiquer, je peux prendre des notes si vous voulez.

Brian fait un sourire à Cassandra.
- Mme et Melle Frasier ont pris bien soin de vous jusqu'a présent et ont tenté de vous aidez.

- Vous vous posez plein de questions et nous aussi. Pouvez vous nous faire confiance,peut être ? Brian hausse les épaules.

- Pouvons nous vous aidez, peut être ? Mais si vous ne nous donnez aucune chance la réponse est non. C'est à vous de faire le choix. C'est votre mémoire après tout.

Quand le soldat lui dit qu'ils étaient les seuls à ne pas le prendre pour un dingue et qu'il leva un sourcil, John lui répondit du tac au tac:

- Vous ne me prenez pas pour un dingue, vous me prenez pour un criminel, quelle chance j'ai. Dans l'un ou dans l'autre des cas, en général on place ces gens dans un endroit qui se rapproche d'une prison.

Brian ajouta que John avait utilisé un système de voyage sans leur autorisation. À cette remarque, John leva les épaules pour finalement ajouter:

- Écoutez, je n'ai même pas une once de souvenir de ce système de voyagement. Veuillez alors accepter mes plus plates excuses maintenant. Si ça me revient, je vous dirai comment j'ai fait.

Ensuite, Brian brandit la carte de la confiance, est-ce que John pouvait faire confiance à ce groupe d'humains qui semblent le garder captif. Le point de vu était intéressant. Il se permit de questionner:

- Pourrais-je vous faire confiance? La question est assez difficile à y répondre sans réflexion. Essayez de vous mettre dans ma peau merde. Vous vous réveillez dans une salle d'hopital sans vous rappellez qui vous êtes, deux gardes armées à la porte. Ensuite, quand vous venez pour partir, on vous attaque sans donner d'explication. Ensuite, un autre soldat vient vous dire que vous avez utiliser leurs systèmes de voyagement sans autorisation, pratiquement en me traitant de criminel...

John se retourna pour regarder Cassandra dans les yeux et il lui dit:

- Comprennez-vous maintenant pour j'hésite un instant. Il ne manquerait plus qu'une alarme retentisse et de voir vos gorilles débarqués avec des fusil mitrailleurs et le compte serait bon

John posa un genou au sol maintenant. Il avait une main bien aggripé sur son front. Il gémit faiblement. Il commença à avoir des visions, saccadées. John tenta de faire fuir quelque chose qui s'approcha de son front. Il dit:

- Non, ne me mettez pas cela....

Il était plein de sueurs et il continuait toujours de combattre quelque chose qui n'était pas dans la chambre, pas réel.

* Cassandra aobserve la scène un peu à l'écart. Elle ne sait pas trop comment réagir. L'arrivée de Brian la rassure. Elle lui adresse un léger sourire mais reste concentré sur John.
Quand le prisonnier se maintient debout en se stabilisant sur la table de l'entrée, elle fait un pas vers lui mais reste à distance. Elle tente de comprendre ce qu'il dit en essayant de se mettre à sa place. Qu'aurait-elle fait elle si en arrivant ici elle avait perdu la memoire?.... Elle était trop jeune pour réagir comme lui.*

Citation :

[b]- Comprennez-vous maintenant pour
j'hésite un instant. Il ne manquerait plus qu'une alarme retentisse et
de voir vos gorilles débarqués avec des fusil mitrailleurs et le compte
serait bon

Ne vous inquiétez pas. Pour déclencher l'alarme, il faudrait que j'appuie sur ce bouton. *Elle lui désigne l'interrupteur* Mais je ne le ferait pas. Je ne tiens pas à vous perdre.

*John s'effondre au sol. Cass fait un mouvement de la main pour que Brian ne bouge pas et s'accrouppie à côté de John. Elle pose sa main sur son épaule et parle doucement.*

Doucement, ne vous inquiétez pas, on va s'occuper de vous. Il faut vous recoucher, nous allons tentez de diminuer cette douleur afin que vous vous reposiez un peu.

Cameron marche dans le couloir en sifflotant la musique de star wars et lançant de nouveau sa balle en l’air de temps à autre.

*Bon bah on peut dire qu’il y a pas eut beaucoup d’animation ici durant mon absence, tient vais aller voir le nouvel arrivant et après j’irai prévenir Brian.*

Quand il arrive devant la salle ou est sensé être le prisonnier il voit les deux gardes au sol il s’approche arrêtant de siffler puis vérifie qu’ils sont pas mort et regardant Traivis qui et devant lui et lui dit d’une voix un peu surpris et inquiète :

Qu’est ce qui se passe Ici ? Il leur est arrivé quoi ?

Puis il avance un peu et passe par la porte prudemment.

Brian jette a coup d'oeil à Cameron.

- Pas grand chose Mon Colonel, notre John Doe a voulu faire un coup à la Caithleen. Il a présumé de ses forces, mais Cassandra s'occupe de lui. J’attends pour voir si elle a besoin de moi.

Brian indique par signe à Cameron de patienter, il lui expliquera après.

Brian regarde l'homme au sol, *Désolé mon gars mais je devais te malmener un peu pour voir tes réactions et me faire ma propre opinion.*

- Cassandra en quoi pouvons nous vous aidez, ainsi que Monsieur ?

John ne senti pas Cassandra qui posa sa main sur son épaule, tout comme il n'entendit pas le lieutenant-colonel arriver ou Brian qui émit des commentaires. Il vit des images, rapides qui passaient dans sa tête. Des images qui allaient tantot en saccadées, tantot au ralenti, mais elles étaient toujours flou. Il entendit des rires, des coups de feu, des pleures... tous étaient tellement flou.

John se leva doucement, mais au lieu de se diriger vers le lit, il se dirigea vers un mur, avec un main élevé. John regardait le plafond. Soudain, il baissa la tête et il se servit de son index, comme pour pointer des choses vers le sol. Il regarda à nouveau le plafond. Il se retourna vers Cassandra et il fit deux pas rapides en sa direction. Les pas auraient bien pus paraitre pour une tentatve d'attaque sur la jeune femme, mais d'un geste rapide, il ne fit que saisir un crayon.

Il regarda dans le reste de la salle, en méprisant totalement les gestes ou exclamation des autres personnes de la salle. John agissait en silence, regardant dans chaque recoin de la salle pour finalement saisir son dossier. Il l'ouvrit, trouvant une page blanche. Il commença à gribouiller quelque chose, une sorte de dessin. Mais, il venait à peine de faire cinq lignes que John cligna des yeux, regardant sa main qui tenait le crayon. Il serra sa main gauche pour finalement lancer le dossier contre le mur opposé, répandant des feuilles partout sur le chemin. Il dit:

- Et merde!!!!

John s'assit sur une chaise et il mit son visage dans le creux de ses mains.

En voyant John s'approcher de Cassandra, Brian eut un premier mouvement de protection vis a vis d'elle. Mais l'enchaînement des réactions de John le calme.

*Il est complètement perdu le John Doe* A la réaction de violence de ce dernier Brian sourit.

* C'est bien mon gars, laisse exprime ta colère, cela fait du bien.*

- D'accord Cassandra, je vais voir ou es ta mère. Je t'aide à ramasser le désordre.

Brian ramasse les feuilles et sors prévenir le Docteur en faisant signe a Cameron de le suivre.

===> chambre de Caithleen.

Quand Cassandra posa sa main sur l'épaule de John et qu'elle lui demanda s'il l'entendait, John tourna la tête vers elle et il lui dit:

- Bien sûr que je vous entends, je suis amnésique, pas sourd

Il regarda Brian qui partait de la pièce en compagnie de l'autre homme. John se sentait en plein cauchemar. N'ayant ni identité, ni passé et aucune mémoire sur sa vie. Il se sentait en terrain inconnu, ne connaissant personne ici. Rien ne lui rappellait quelque chose, tout était noir pour lui.

Il resta assis sur la chaise, à regarder la docteure Frasier fille qui ne savait plus vraiment quoi faire avec lui, elle avait même fait venir sa mère pour venir à bout de lui. Mais même John n'était pas capable de venir à bout de lui, il se sentait seul, dans le noir, mais il avait besoin d'aide.

John bougeait à peine, regardant les autres personnes dans la salle et observant que, pour le moment, même John ne savait que faire de lui-même

HRP : désoler du petit décalage, j'ai posté un peu tard. Dison que j'ai attrapé Brian avan qu'il quitte complétemant le piece ^^.

Mitchell regarde le prisonnier et dit a Cassandra d'une voix interrogative :

D'ailleurs pourquoi n'est il pas attaché ?

Puis alors que Brian part il se retourne vers lui et dit :

Désolé Brian mais tu vas voir sa mère et après tu fonces au vestiaire on part en mission dans 2H30 donc toute l'équipe a rendez vous dans 1 heure au vestiaire. Je vous veux tous équipé, donc oubliez pas de passer par l'armurerie avant. On doit être tous en équipement et armé prêt au départ 45 minutes avant l'ouverture de la porte.

Puis se tournant vers Cassandra, Cameron qui est encore dans la pièce de l'infirmerie rajoute :

Désolé mais vous allez devoir ranger seule, héhé. Quant a vous a bientôt" finit- il en le pointant du doigt avec un sourire.

Ainsi le LtColonel quitte la pièce et part en direction de l'armurerie. Quand il croise son Major de nouveau devant la salle ou et Devnis il rajoute en rigolant sans s'arrêter:

Aller Roméo.

Edit by Admin :
ORTHOGRAPHE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Corriges ca sous Word et que ca saute COLONEL!!!

Puisques tu ne l'as pas fait voici ma correction .... La prochaine fois que tu ne travailles pas un min ton texte se sera un avertissement ca sert à rien de poster dans la va vite si on ne peut pas te lire...

En attendant Cameron, Brian regarde les papiers qu'il a entre les mains.
*Tiens, intéressant, comme quoi tout peux revenir, c'est déjà un début*

Il relève la tête en entendant passer Cameron

- On part en mission, génial, sur P7X870 ?
Ne la traite pas de Juliette, elle serait capable de t'empoisonner par plaisir. Je vous rejoins, je fais un détour par le bureau du général avant, un truc à lui dire.

Brian a un sourire en coin

===> Couloir

Janet arrive à la porte de la chambre du prisonnier.

- Re bonjour "John". Vous n'avez pas l'air encore bien remis. Vous savez quoi ? Le contraire eut été étonnant. Nous savons déjà quelques petites choses sur vous : vous avez une très forte constitution. Mais je vous invite à ne pas en faire trop.

Janet avait lancé cette tirade sur un ton amical, voire taquin.

Haa, ces patients à forte tête, ils peuvent venir de n'importe quelle planette, c'est toujours la même histoire.

Elle s'approche de John.

Laissez moi vous donner quelque chose pour calmer la douleur. John, il faut que nous apprenions à nous faire confiance. Je ne vais pas vous attacher et vous allez accepter que l'on vous soigne. Est-ce que cela vous convient?

Janet fait discrètement signe à Cassandra. Ce patient est imprévisible, mieux vaut être sur ses gardes...

Dans un premier temps, ralongez-vous.

Elle tend la main vers le lit, lui indiquant la direction. Elle ne fait aucun geste pour le forcer à le faire.

John écoutait la docteure Frasier mère, qui venait juste d'entrer dans la salle, lui donner des instructions. Non pas que John était sur la méfiance, mais il prit le temps d'écouter ce qu'elle voulait lui dire tout en écoutant son ton de voix pour tenter de déceller une trahison dans celui-ci. Finalement, elle semblait tout à fait amicale, rien de dangereux dans sa manière d'agir ou bien sa manière de prononcer les mots.

Quand elle fit signe à John de bien vouloir se rassoir, John fit signe de non de la tête et il dit:

- Je suis désolé docteure Frasier, mais pour le moment, j'aimerais bien rester assis sur cette chaise, je commençais à avoir des fourmis dans les jambes. Avec votre permission bien entendu.

John répondait au docteure de la même façon qu'elle lui parlait, c'est-à-dire calmement et sans agressivité. Il continua:

- Dre. Frasier, votre fille me disait que vous ne pouvez me laissez partir chez moi. J'esperait pouvoir me retrouver dans un lieu familier, et peut-etre que cela m'aiderait à retrouver la mémoire. Mais, elle ne cesse de me parler d'une porte qui mène à un système de transport dont seul quelques gens avec une autorité ont les clés... je dois dire que je ne comprends rien du tout. Pourquoi ne pas tout simplement me renvoyer chez moi avec quelqu'un, si vous avez peur que je m'enfuis

John resta assis sur la chaise, à regarder la docteure Frasier qui accomplissait ses tâches de médecine. Il se demandait bien ce qu'elle allait lui répondre à propos de cette dernière affirmation dont John ne comprenait pas du tout

John écoutait le docteur Frasier qui lui parlait. Qui pouvait bien lui en vouloir pour l'avoir tabassé de la sorte? Que c'était-il passé pour qu'il se sauve de la sorte? Mais surtout, quel était le lien entre John et cette base ultra secrète? John avait tant de question.

John sentit la main de Janet se poser sur la sienne pour la serrer. Il leva la tête et il regarda la docteure, en faisant un demi-sourire, mais dont l'autre partie du demi-sourire était bien loin d'être heureuse. Il demanda:

- Mais... pourquoi?

Sans attendre de réponse à une question que même le docteure Frasier ne pouvait réponse, il se tourna de coté pour aller rejoindre son lit. John s'arrêta en cours de chemin. Il se retourna pour regarder la mère et la fille, définitivement adoptée, l'une à coté de l'autre. Il dit:

- J'ai mal ici, à la tête... toujours au même endroit. Est-ce qu'il y a un lien avec l'opération ou bien j'ai des migraines chroniques?

John déposa le bloc note ainsi que le stylo que le docteure lui avait tendu. Il le déposa sur la table et il regarda Cassandra et Janet partir de la salle. Il était maintenant seul avec ses problèmes.

John prit quelques instants pour relaxer et détendre ses pensées qui essayaient d'aller à 100 milles à l'heure. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui lui était arrivé, pas la moindre idée d'où il venait et encore moins qu'elle était son nom. John se massa les deux yeux, les sentant de plus en plus lourd.

Quand il pu revoir, il constata que les gardes à la porte avaient été changés. Mis à part cela, rien n'avait changé à l'intérieur ou à l'extérieur de sa chambre. Il entendant des brides de conversations de l'autre coté de la porte, mais rien de bien intéressant sauf des conversations de docteur à patient et vice-versa. Il entendit la fille Frasier qui oscultait quelques patients. Cette Cassandra semblait intéressée par son cas, la perte de mémoire et le fait qu'il entende des voix. Était-ce plutôt personnel ou bien professionnel? John ne saurait le déceller.

John essaya une dernière fois de tenter de trouver qui il était et que faisait-il dans la vie. Mais à part les voix de tortures qui résonnaient dans sa tête, rien ne lui vint à l'esprit. Il était l'homme sans nom, celui dont on ne préoccupait pas. Il se remit à penser à ce qu'il avait fait depuis son réveil, son habilité pour entendre les gardes de l'autre coté de la porte avant de les mettre K.O., ses douleurs à la tête, le symbole qu'il avait tenté de dessiner.... tout cela n'avait aucun sens.

Quoi qu'il en soit, John ferma les yeux pour se reposer et il finit par s'endormir.

Quelques heures passèrent et les sens de John commencèrent à s'éveiller. Il commença par être capable d'entendre ce qui se passait dans l'autre pièce, bien que c'était flou pour le moment. Ensuite, il commença à ouvrir lentement les yeux. Il les referma aussitôt, aveuglé par la lumière, mais il les rouvrit aussitôt bien que sa vision était flou.

Rien d'intéressant lui venait en tête. Pas de souvenir quelconque, pas d'image non plus, il n'y avait rien. John commença sérieusement à se demander si tout cela allait revenir un jour ou bien s'il avait commencer sa vie il y a quelques heures.

John se tourna dans le lit pour se mettre en position assise. Il tentait de reprendre ses esprits lentement. Il se massa la nuque et il se mit sur pied lentement. Il sentit la fraîcheur du plancher qui monta rapidement dans ses pieds.

Il se dirigea vers la porte qu'il ouvrit rapidement. Les gardes se retournèrent rapidement, et portèrent la main aux armes sans les dégainer. John leva un sourcil et il dit:

- Quand vous aurez fini de jouer, allez dont chercher la docteure Cassandra Frasier

Aussitôt dit, John referma la porte et il retourna à son lit pour se saisir du crayon et du bloc note. Il commença à dessiner quelque chose. Au début, la forme ne ressemblait à rien, et puis plus ça allait, plus l'apparence commençait à être celui d'une personne. Lentement, des traits féminins se faisaient voir. Cette femme ne ressemblait à personne ici, pas à Cassandra, ni à Janet.

Ensuite, John dessinait en arrière plan un cercle, avec un cercle plus petit à l'intérieur. Pour finir, il y avait une explosion qui provenait du cercle, mais une explosion d'eau, et non de feu. John continua à perfectionner son dessin en attendant Cassandra Frasier ou bien Janet, dépendament de l'humeur des gardes

La jeune fille passe la porte de la salle et se tient droite à l'entrée.

Vous m'avez demandé John?...

Doucement elle s'approche du jeune homme avec un léger sourire.

Vous semblez allez bien mieux...

Elle dépose des feuillets sur la table près du lit de John et s'sintalle sur une chaise proche. D'un geste reflexe, elle replace une mèche derrière son oreille de la main droite.

Avant que Cassandra entre, John lui fit signe d'entrer sans même lever la tête pour regarder Dre Fraser fille qui entrait dans la salle. Il regardait derrière pour voir si quelqu'un entrait également, mais personne ne vint d'autre. Il replongea dans son dessin qu'il venait justement de finir. Il dit à la blague:

- Une chance que ce n'était pas urgent, sinon, j'aurais dû me réanimer le coeur tout seul

Il leva la tête et il fit un clin d'oeil à Cassandra pour lui indiquer que ce n'était rien de sérieux. Il remarqua qu'elle s'assit à coté de lui. John déposa son bloc note sur les papiers de Cassandra avant de s'assoir sur le lit et de regarder Cassandra:

- Je pense qu'il est temps que je sache la vérité sur...

Il regarda la docteure placer ses cheveux derrière son oreille. John leva sa main pour se frotter le menton. Et il regarda la photo du coin de l'oeil. Il soupira avant d'ajouter:

- Il faut que je vous avoue que je n'ai pas fait de rêves, tout était noir, mais il y avait toujours ces voix, criant d'arrêter, de les sauver... et il y avait cette femme qui me partir, de ne pas revenir pour elle.

John releva la tête et il mit sa main en position de poing pour ensuite l'ouvrir, faisait comme s'il y avait une explosion dans sa main. Il dit:

- Et puis, plus rien, le néant, tout est silencieux... et il fait toujours noir... noir noir et merde.

John serra un peu son front de la main gauche. Et puis, il ajouta:

- Non, désolé, je me souviens de quelque chose. C'était comme... comme si... vous allez me prendre pour un fou

Il pointa le verre d'eau et il dit:

- C'était comme si l'eau était à la verticale et qu'elle éclairait... Je sais que c'est impossible, mais c'est ce que j'ai entrevue comme... comme un flash, des images saccadées qui m'arrivent.

Cass sourit en entendant la réplique de John.

Ne vous inquiétez pas si vous aviez été en danger de mort, l'alarme m’aurait pressée.

Elle écoute attentivement le jeune homme mais ne peut cacher une lumière joyeuse dans son regard à la suite du récit. D’un geste lent, elle pose sa main sur la main gauche de John afin de lui faire lâcher sa tête et de capter son attention.

Je ne vous prends pas pour un fou… Cette eau verticale dont vous parlez, je la connaît bien…

Elle se lève et lui tend la main.

Ma mère vous a autorisé à sortir, non ? Et bien je vais vous montrer cette image ainsi les souvenirs reviendront peut être… Justement en ce moment SG2 doit passer la porte… Si on se dépêche vous pourrez observer exactement votre souvenir.

La jeune fille le regarde avec confiance, la main tendue, espérant que son geste ne provoquera pas le courroux du Général ou de sa mère. Mais après tout elle agit pour le bien du patient et c’est le principal.